Spa) tandis que la décoration marginale s'inspire de manuscrits du 15
e
siècle dont le Bréviaire
de Philippe le Bon (coll. Bibliothèque Royale de Bruxelles) et le Bréviaire de Grammont (coll.
Abbaye de Maredsous).
On doit au chevalier de
Thier la construction de la
première usine Spa-
Monopole, le captage de
la source de la Reine
ainsi qu’une gestion
moderne et efficace de
l’Etablissement des
Bains. C’est pourquoi,
dans les rinceaux (enrou-
lements de feuillages), on
reconnaît la source de la
Reine et la façade de
l'ancien bâtiment de Spa-
Monopole (voir détail ci-
contre) tandis qu’au
milieu de la composition
se trouvent les armoiries
de la famille de Thier.
Le parchemin est main-
tenu et protégé par une chemise cartonnée recouverte plein veau et garnie de moire blanche.
Du bel ouvrage, vraiment.
Ce titre honorifique, auquel le chevalier tenait particulièrement, n’implique aucune prérogative,
ni aucune obligation. « Bourgeois de Spa » est la plus ancienne des trois distinctions que la
Ville de Spa peut accorder à titre de reconnaissance. Elle apparaît en 1840 et, depuis lors, est
« décerné à la personnalité qui par ses hautes qualités professionnelles et autres contribue à
l’essor économique et social de la Ville de Spa ou participe à l’internationalisation de la
renommée » de celle-ci. Exemples : le maréchal Foch, le général Hodges et Joseph Houssa.
Les deux autres distinctions sont :
Le titre de « Citoyen d’honneur » « est décerné à la personnalité qui contribue au renom de
Spa par ses activités sociales, culturelles et autres ou par ses valeurs patriotiques ».
Exemples : le régiment du 12
e
de Ligne-Prince Léopold, René Defossez et André Henrard.
Ainsi que Michaël Schumacher, qu’il aurait été plus judicieux de nommer « Hôte ».
Le titre d’« Hôte d’honneur » « est attribué à la personnalité de réputation nationale et/ou
internationale qui par sa présence exceptionnelle contribue à rehausser le renom de notre
Ville ». Exemples : Pierre le Grand et Eddy Merckx.
Je terminerai en reprenant la remarque qui clôt l’article de Monique Caro : Où sont les
femmes ?
Dimensions : 36,5 x 27 cm
Epoque : 1966
Technique : enluminure sur parchemin
N° d’inventaire : C0383a (don de Pierre Gabriel – 01/1988)